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03042024
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« Dit le vrai qui dit l’ombre »
Paul Celan
Le dicible emboîte des cubes de murs
Gigognes hautes aux formes élancées
Pavoisant de ses flèches l’azur,
Invitant les laudes à éveiller
Ce qui dort encore, arrimé au corps
Depuis la nuit des temps, et bien avant
Que tu naisses et que je renaisse, or
Les ténèbres enveloppent toujours le mourant.
L’indicible est-il pour autant moins visible
Est-il seulement le pendant inexpliqué
De l’inexplicable ou est-il l’alter ego sensible
Cet autre toi qui pourrait être moi, ce henné
Parfumé d’inavouable et teinté d’évidences
Ce manteau qui dissimulerait son nom
Mais qui cependant, aiderait à décrypter le silence
Halo ténu, transept figé, à la croisée des sons.
Le dicible - stèle céruléenne immatérielle -
Manque d’ailes et se lit dans des pages absentes
Aux froissements inaudibles, à l’écho de dentelle ;
Les plus heureuses jamais écrites à l’argile des sentes,
Lapis-lazuli de la mémoire, bijou d’humanité
Fleurs de tamaris, insignifiants soleil roses
Osant dire et redire à nos yeux dessillés,
Que le cœur est l’ombre de nos ecchymoses !
Paul Celan
Le dicible emboîte des cubes de murs
Gigognes hautes aux formes élancées
Pavoisant de ses flèches l’azur,
Invitant les laudes à éveiller
Ce qui dort encore, arrimé au corps
Depuis la nuit des temps, et bien avant
Que tu naisses et que je renaisse, or
Les ténèbres enveloppent toujours le mourant.
L’indicible est-il pour autant moins visible
Est-il seulement le pendant inexpliqué
De l’inexplicable ou est-il l’alter ego sensible
Cet autre toi qui pourrait être moi, ce henné
Parfumé d’inavouable et teinté d’évidences
Ce manteau qui dissimulerait son nom
Mais qui cependant, aiderait à décrypter le silence
Halo ténu, transept figé, à la croisée des sons.
Le dicible - stèle céruléenne immatérielle -
Manque d’ailes et se lit dans des pages absentes
Aux froissements inaudibles, à l’écho de dentelle ;
Les plus heureuses jamais écrites à l’argile des sentes,
Lapis-lazuli de la mémoire, bijou d’humanité
Fleurs de tamaris, insignifiants soleil roses
Osant dire et redire à nos yeux dessillés,
Que le cœur est l’ombre de nos ecchymoses !
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