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Lorelei (1975 / Germany Cold War)
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15092024
Lorelei (1975 / Germany Cold War)
« L’utopie est un rêve inachevé »
« Il n’y a pas de paradis, par moments, hors l’amour » Mihàlis Ganas
« Plus on s’approche de la lumière, plus on se connait plein d’ombres » Christian Bobin
Du côté de Traben-Trarbach
sous la voussure céleste
nuitamment, une fente de lumière
couleur vin de Moselle
coule comme un long cierge,
traverse la Sponheim strass
d’ondines élusives et fractales
plissées de romantisme pictural.
Et là, derrière la meurtrière
à l’abrupt d’une venelle pavée
une chasuble bariolée s’affaire
et s’escrime, couche après couche,
en aplats et pointillés de pigments
d’esquisser un mouvement de vie…
Lorelei, songe…
[à la guerre du Vietnam
à cette fillette «napalmisée»
aux défoliants dénudant les forêts
à tous ses morts et disparus,
à cette guitare déchirante de Jimi Hendrix
UN HURLEMENT « The Star-Spangled Banner »,
« Ô dites-moi, voyez-vous aux premières lueurs de l'aube,
Ce que nous saluions si fièrement aux dernières lueurs du crépuscule (…)
Ô qu'il en soit toujours ainsi, quand les hommes libres se dressent
Entre leur patrie chérie et les désolations de la guerre ! »
Saïgon va tomber, « Opération Frequend Wind »,
les hélicoptères surchargés ne peuvent tous décoller,
et ceux jetés à la mer ouvrent un espace de vie sur les navires :
des couples déchirés, des femmes et des enfants oubliées
des larmes, des cris, des gestes désespérés…
vision hallucinatoire, calcinée
des GI’s égrégores, fracassés.
Un abominable gâchis humain
et après la fureur « existentielle »
le silence inquisiteur
qui ne retombe pas. ]
Lorelei est une jeune femme
libre au minois rassurant et inspirant
seule au milieu des ténèbres
rongée par l’art du devenir
tiraillée entre pastels et saturations
coursant la bonne définition
rageant contre l’homme pressé
à la veste tissée de brouillard
tout occupé par sa montre
arpentant les trottoirs fuyants
«Berlin – Paris – Londres - New York »
ne déchiffrant que les bilans et les stats
entre deux sommeils et deux réunions
à l’importance inversement proportionnelle
au temps passé… (maitre mot : rationnaliser)
Et l’éphémère s’emporte !
Lorelei voudrait les stopper
dans leur course effrénée
leur crier : « Écoutez-moi, écoutez-vous ! »
Mais à quoi bon convoquer des émotions
refoulées et dispersées. Vouloir conscientiser !!!
Ils sont affairés, déjà si loin
de tarmac en tarmac,
toujours préoccupés, une litanie
en forme d’écho : « Excusez-moi, j’n’ai pas le temps »
et tous encartés de publicités,
ils devisent d’objectifs, de résultats
de ligne d’horizon, de sortie du tunnel,
langage de businessman : « On ne lâche rien »
Combien sont-ils à y croire ?
Et Lorelei se tient le ventre
sublimation révélatrice d’Elle.
Et le monde bégaie encore…
Réminiscence
[Vietnam veterans
GI’s, Go Home, “Born in the USA”.
(…)
J’avais un frère à Khe Sahn
Qui combattait les Viet Cong
Ils sont encore là, il a disparu.
Il avait une femme qu’il aimait à Saigon
J’ai encore une photo de lui dans ses bras.
Né aux États-Unis (bis)
Je suis un papa cool qui assure aux États-Unis. »*]
Mais pour l’heure
Lorelei est nue sous sa blouse
le pubis froid et roux
comme un feu d’hiver
aux pinceaux de sa vie
elle tire des traits sur lui
sur eux et tous les autres
Inexorablement …
Elle va avec ses amis,
à la main une bratwurst,
sur les toits en terrasse
surplombe le vide existentiel
s’enveloppe de rêves humanistes
aux fumées âcres et bleues
décrochent de ses mains
devenues longues et inaccessibles
les astres éteints et anonymes
les réchauffent et les jettent à la volée
en un feu d’étoiles filantes.
La polizei patrouille…
La Moselle ensuifée de nuit s’immobilise
serpentin noueux au miroir sans tain
drainé de vignobles bordant l’Hunsrück
habillée d’élégance Art nouveau
elle enjambe des passerelles divinatoires.
Et j’entends Goethe respirer à cheval
trottant au rythme du Roi des Aulnes
vers une autre terre, un autre versant,
plus loin…vers l’Eifel endormie
à l’oratoire du château d’Eltz.
Lorelei dans la grande pièce
ombrée de lumière blanche
isole ses lèvres « granitiques »
ses pinceaux secs
ses yeux « aérique »
à la modernité psychédélique
de l’étincelle métallique.
Lorelei s’assèche…
Elle s’empourpre les lèvres
met une paire de bas
et signe sur sa blouse
« Je t’attends,
toi que je connais pas » !
Ondes courtes
Rock’n’roll et jazz
Candy And A Currant Bun / Pink Floyd
Lorelei se déhanche
secoue la tête, ébouriffée
défile comme un mannequin
les seins fiers, dans l’appart,
où résonne un vide névrotique,
un silence intérieur abyssal …
Juste le bruit de ses pas
sans applaudissements,
sans chicaya…rien
rien qu’une immense solitude
intériorisée.
Reviviscence
[Ainsité vietnamienne (I)
(…)
La nuit dernière quand ces grenades ont éclaté,
douze jeunes gens sont tombés
les corps mutilés, la peau brulée.
Plus de 600 éclats d’obus dans la chair d’une seule jeune fille.
(…)
M’entendez-vous ?
Il y en a encore plus qui doivent exploser.
Elles demeurent
silencieuses
dans le cœur de l’homme –
inconnu, le moment de leur détonation ;
inconnu, le moment où elles profaneront notre terre ;
inconnu, le moment où elles extermineront notre peuple.
Et pourtant
nous vous demandons de croire
qu’il n’y a aucune haine dans nos cœurs,
aucune rancœur dans nos âmes.
Ce dont le monde a besoin,
ce dont nous avons tous besoin
c’est d’amour.**]
Et le corps de Lorelei est plat
désincarné du désir de plaire,
corporéité aigre-douce
sans offrande tendre, il vit
aux angles morts de l’amour
et son sexe coquelicot se vide
de sentiments aliénés
d’un temps pas encore né.
Ses mains de pianiste
désaccordées jouent du baroque
en première de couverture
dans le lit humidement flasque
des idées noires lustrées de rouge.
Elle serre une poignée de pinceaux
cheveux de martre, « eyeliner » cillé,
enfant mort-né éclaté sur la toile
griffée d’incarnats saisissants,
visage inapaisé, tentations avortées…
Et Lorelei court après le sens de sa vie
« C’est de quel côté, dites-moi, s’il vous plait !».
D’aucuns la prennent pour une folle,
une originale écervelée ou une marginale.
Elle est tout, sauf cela…
Instinctive, elle aime la sororité
parle clito comme de la crème anglaise
avec fluidité et bon goût. Ce soir
apprêtée, la beauté coïncide
avec son bien-être, et
elle se perd volontairement
loin des reportages de guerre.
(Sa meilleure amie,
Gabi de Cochem
cheveux au carré, blonde platine
les yeux d’un bleu luminescent,
l’a rejointe)
Traben-Trarbach s’endort.
Une âme esseulée rêve l’amour
vibrant de dépossession
le hibou guette l’invisible
justaucorps d’une jeune femme
assoupie au milieu d’un soleil d’or
tracé à même le sol
sur tapis de feuilles mortes.
Flash back
[« Ainsité vietnamienne (II)
Les fusées éclairantes fleurissent dans le ciel sombre.
Un enfant bat des mains et rit.
J’entends le bruit des fusils,
et le rire meurt.
Mais le témoin demeure ».**]
Elle s’ouvre à l’indécence et sans hâte
ses nymphes vulvaires déclament Apollinaire
« L’amour est libre, il n’est jamais soumis au sort »
et Lorelei se drape de cet interminable
point d’interrogation inapaisable !
Gabi se fond au creux de douceurs
couleur édredon d’enfance
encapsulée de saveurs salées
aux langues déliées…
La nuit s’étire…
Dieu ou un autre, qu’importe
quelqu’un s’empare d’un pinceau
et en bordure de l’astre doré
sur un palimpseste chiffonné
y appose : « L’âme est anonyme ***».
Et la nuit s’enroule à corps perdu
autour d’errances désirables
et précaires, fable bohème
où Puccini exulte ! Ô Rodolfo et sa poésie,
ce soir les bienfaits de la nature
tissent de fines mains soyeuses,
empreintes « fantôme » indistinctes
au Romantik Hotel Bellevue
et la chair s’oublie
et le monde s’évanouit.
À bas bruit
[Des GI’s blessés transitent par son pays
via les bases de Ramstein et Spangdahlem
avant de rentrer aux USA. (The end)
Et pour les ex-Victor Charlie (Viêt-Cong),
le matin, le lotus s’ouvre,
et le soir, sa fleur se referme.]
*Bruce Springsteen (1984)
**Maître Thich Nhat Hanh
***Maître Eckhart
« Il n’y a pas de paradis, par moments, hors l’amour » Mihàlis Ganas
« Plus on s’approche de la lumière, plus on se connait plein d’ombres » Christian Bobin
Du côté de Traben-Trarbach
sous la voussure céleste
nuitamment, une fente de lumière
couleur vin de Moselle
coule comme un long cierge,
traverse la Sponheim strass
d’ondines élusives et fractales
plissées de romantisme pictural.
Et là, derrière la meurtrière
à l’abrupt d’une venelle pavée
une chasuble bariolée s’affaire
et s’escrime, couche après couche,
en aplats et pointillés de pigments
d’esquisser un mouvement de vie…
Lorelei, songe…
[à la guerre du Vietnam
à cette fillette «napalmisée»
aux défoliants dénudant les forêts
à tous ses morts et disparus,
à cette guitare déchirante de Jimi Hendrix
UN HURLEMENT « The Star-Spangled Banner »,
« Ô dites-moi, voyez-vous aux premières lueurs de l'aube,
Ce que nous saluions si fièrement aux dernières lueurs du crépuscule (…)
Ô qu'il en soit toujours ainsi, quand les hommes libres se dressent
Entre leur patrie chérie et les désolations de la guerre ! »
Saïgon va tomber, « Opération Frequend Wind »,
les hélicoptères surchargés ne peuvent tous décoller,
et ceux jetés à la mer ouvrent un espace de vie sur les navires :
des couples déchirés, des femmes et des enfants oubliées
des larmes, des cris, des gestes désespérés…
vision hallucinatoire, calcinée
des GI’s égrégores, fracassés.
Un abominable gâchis humain
et après la fureur « existentielle »
le silence inquisiteur
qui ne retombe pas. ]
Lorelei est une jeune femme
libre au minois rassurant et inspirant
seule au milieu des ténèbres
rongée par l’art du devenir
tiraillée entre pastels et saturations
coursant la bonne définition
rageant contre l’homme pressé
à la veste tissée de brouillard
tout occupé par sa montre
arpentant les trottoirs fuyants
«Berlin – Paris – Londres - New York »
ne déchiffrant que les bilans et les stats
entre deux sommeils et deux réunions
à l’importance inversement proportionnelle
au temps passé… (maitre mot : rationnaliser)
Et l’éphémère s’emporte !
Lorelei voudrait les stopper
dans leur course effrénée
leur crier : « Écoutez-moi, écoutez-vous ! »
Mais à quoi bon convoquer des émotions
refoulées et dispersées. Vouloir conscientiser !!!
Ils sont affairés, déjà si loin
de tarmac en tarmac,
toujours préoccupés, une litanie
en forme d’écho : « Excusez-moi, j’n’ai pas le temps »
et tous encartés de publicités,
ils devisent d’objectifs, de résultats
de ligne d’horizon, de sortie du tunnel,
langage de businessman : « On ne lâche rien »
Combien sont-ils à y croire ?
Et Lorelei se tient le ventre
sublimation révélatrice d’Elle.
Et le monde bégaie encore…
Réminiscence
[Vietnam veterans
GI’s, Go Home, “Born in the USA”.
(…)
J’avais un frère à Khe Sahn
Qui combattait les Viet Cong
Ils sont encore là, il a disparu.
Il avait une femme qu’il aimait à Saigon
J’ai encore une photo de lui dans ses bras.
Né aux États-Unis (bis)
Je suis un papa cool qui assure aux États-Unis. »*]
Mais pour l’heure
Lorelei est nue sous sa blouse
le pubis froid et roux
comme un feu d’hiver
aux pinceaux de sa vie
elle tire des traits sur lui
sur eux et tous les autres
Inexorablement …
Elle va avec ses amis,
à la main une bratwurst,
sur les toits en terrasse
surplombe le vide existentiel
s’enveloppe de rêves humanistes
aux fumées âcres et bleues
décrochent de ses mains
devenues longues et inaccessibles
les astres éteints et anonymes
les réchauffent et les jettent à la volée
en un feu d’étoiles filantes.
La polizei patrouille…
La Moselle ensuifée de nuit s’immobilise
serpentin noueux au miroir sans tain
drainé de vignobles bordant l’Hunsrück
habillée d’élégance Art nouveau
elle enjambe des passerelles divinatoires.
Et j’entends Goethe respirer à cheval
trottant au rythme du Roi des Aulnes
vers une autre terre, un autre versant,
plus loin…vers l’Eifel endormie
à l’oratoire du château d’Eltz.
Lorelei dans la grande pièce
ombrée de lumière blanche
isole ses lèvres « granitiques »
ses pinceaux secs
ses yeux « aérique »
à la modernité psychédélique
de l’étincelle métallique.
Lorelei s’assèche…
Elle s’empourpre les lèvres
met une paire de bas
et signe sur sa blouse
« Je t’attends,
toi que je connais pas » !
Ondes courtes
Rock’n’roll et jazz
Candy And A Currant Bun / Pink Floyd
Lorelei se déhanche
secoue la tête, ébouriffée
défile comme un mannequin
les seins fiers, dans l’appart,
où résonne un vide névrotique,
un silence intérieur abyssal …
Juste le bruit de ses pas
sans applaudissements,
sans chicaya…rien
rien qu’une immense solitude
intériorisée.
Reviviscence
[Ainsité vietnamienne (I)
(…)
La nuit dernière quand ces grenades ont éclaté,
douze jeunes gens sont tombés
les corps mutilés, la peau brulée.
Plus de 600 éclats d’obus dans la chair d’une seule jeune fille.
(…)
M’entendez-vous ?
Il y en a encore plus qui doivent exploser.
Elles demeurent
silencieuses
dans le cœur de l’homme –
inconnu, le moment de leur détonation ;
inconnu, le moment où elles profaneront notre terre ;
inconnu, le moment où elles extermineront notre peuple.
Et pourtant
nous vous demandons de croire
qu’il n’y a aucune haine dans nos cœurs,
aucune rancœur dans nos âmes.
Ce dont le monde a besoin,
ce dont nous avons tous besoin
c’est d’amour.**]
Et le corps de Lorelei est plat
désincarné du désir de plaire,
corporéité aigre-douce
sans offrande tendre, il vit
aux angles morts de l’amour
et son sexe coquelicot se vide
de sentiments aliénés
d’un temps pas encore né.
Ses mains de pianiste
désaccordées jouent du baroque
en première de couverture
dans le lit humidement flasque
des idées noires lustrées de rouge.
Elle serre une poignée de pinceaux
cheveux de martre, « eyeliner » cillé,
enfant mort-né éclaté sur la toile
griffée d’incarnats saisissants,
visage inapaisé, tentations avortées…
Et Lorelei court après le sens de sa vie
« C’est de quel côté, dites-moi, s’il vous plait !».
D’aucuns la prennent pour une folle,
une originale écervelée ou une marginale.
Elle est tout, sauf cela…
Instinctive, elle aime la sororité
parle clito comme de la crème anglaise
avec fluidité et bon goût. Ce soir
apprêtée, la beauté coïncide
avec son bien-être, et
elle se perd volontairement
loin des reportages de guerre.
(Sa meilleure amie,
Gabi de Cochem
cheveux au carré, blonde platine
les yeux d’un bleu luminescent,
l’a rejointe)
Traben-Trarbach s’endort.
Une âme esseulée rêve l’amour
vibrant de dépossession
le hibou guette l’invisible
justaucorps d’une jeune femme
assoupie au milieu d’un soleil d’or
tracé à même le sol
sur tapis de feuilles mortes.
Flash back
[« Ainsité vietnamienne (II)
Les fusées éclairantes fleurissent dans le ciel sombre.
Un enfant bat des mains et rit.
J’entends le bruit des fusils,
et le rire meurt.
Mais le témoin demeure ».**]
Elle s’ouvre à l’indécence et sans hâte
ses nymphes vulvaires déclament Apollinaire
« L’amour est libre, il n’est jamais soumis au sort »
et Lorelei se drape de cet interminable
point d’interrogation inapaisable !
Gabi se fond au creux de douceurs
couleur édredon d’enfance
encapsulée de saveurs salées
aux langues déliées…
La nuit s’étire…
Dieu ou un autre, qu’importe
quelqu’un s’empare d’un pinceau
et en bordure de l’astre doré
sur un palimpseste chiffonné
y appose : « L’âme est anonyme ***».
Et la nuit s’enroule à corps perdu
autour d’errances désirables
et précaires, fable bohème
où Puccini exulte ! Ô Rodolfo et sa poésie,
ce soir les bienfaits de la nature
tissent de fines mains soyeuses,
empreintes « fantôme » indistinctes
au Romantik Hotel Bellevue
et la chair s’oublie
et le monde s’évanouit.
À bas bruit
[Des GI’s blessés transitent par son pays
via les bases de Ramstein et Spangdahlem
avant de rentrer aux USA. (The end)
Et pour les ex-Victor Charlie (Viêt-Cong),
le matin, le lotus s’ouvre,
et le soir, sa fleur se referme.]
*Bruce Springsteen (1984)
**Maître Thich Nhat Hanh
***Maître Eckhart
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