À l'orée des mots


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

À l'orée des mots
À l'orée des mots
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 

 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
» Mes Forêts d'Hélène Dorion
Ma douce liberté EmptyVen 18 Oct - 14:24 par Seawulf

» Emmanuelle vit dans les plans d'Isabelle Pinçon
Ma douce liberté EmptyVen 18 Oct - 14:07 par Seawulf

» Lorelei (1975 / Germany Cold War)
Ma douce liberté EmptyDim 15 Sep - 11:02 par Seawulf

» Lettres à Taranta-Babu de Nâzim Hikmet
Ma douce liberté EmptyJeu 22 Aoû - 9:27 par Seawulf

» Entre ciel et terre
Ma douce liberté EmptyVen 2 Aoû - 9:37 par Seawulf

» Les yeux d’Iroise
Ma douce liberté EmptySam 6 Juil - 17:04 par Seawulf

» Bleu nuit
Ma douce liberté EmptyMar 4 Juin - 18:37 par Seawulf

» Comme un morceau de nuit, découpé dans son étoffe de Deborah Heissler
Ma douce liberté EmptyMar 14 Mai - 15:14 par Seawulf

» Carnet de vie de Flash.
Ma douce liberté EmptySam 4 Mai - 15:49 par Seawulf

» Entrevoir
Ma douce liberté EmptyMer 3 Avr - 22:16 par Seawulf

» Derniers poèmes d’amour de Paul Eluard
Ma douce liberté EmptySam 23 Déc - 15:53 par Seawulf

» Ruby moonlight d'Ali Cobby Eckermann
Ma douce liberté EmptyMar 19 Déc - 13:24 par Seawulf

» Les aleurodes s’émancipent…(éco-anxiété)
Ma douce liberté EmptyJeu 19 Oct - 10:36 par Seawulf

» La voix de la vie d'Edith Bruck
Ma douce liberté EmptyJeu 19 Oct - 10:32 par Seawulf

» Dans le soir étrillé… (Breizh)
Ma douce liberté EmptyMer 20 Sep - 17:01 par Seawulf

Mots-clés les plus tagués

Ma douce liberté

Aller en bas

30062021

Message 

Ma douce liberté Empty Ma douce liberté




« À quoi bon devenir savante puisque les mots d’amour sont les seuls dont tu te souviendras au dernier jour » Lydie Dattas


 
Lorsque la conscience perd connaissance, reléguant l'été dans la sphère de l'absence,
qu’en toi, vibrent les ondes d'une déesse qui s'en est allée un soir de tristesse,
alors, profondes comme un abîme sans fond, des secousses telluriques t'ébranlent au tréfonds.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
Un déluge ruisselle de pourquoi sans échos, des trémolos sanglotent follement sans un mot,
de vagues en vagues, s’installe le vague à l'âme. Esseulé, tu ne sais comment faire taire ce vacarme,
et tu lorgnes vers Dieu où un autre pour chasser l'Adieu, pour crier faites qu'elle revienne un tant soit peu.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
Quelqu'un peut te dire, quelqu'un peut te lire, mieux que moi te raconter, moins te maudire !
Quelqu’un qui au-delà du vide, ferait illusion, quelqu'un qui serait pourtant de bonnes intentions,
pour une heure, une nuit, pour un jour, une vie, pour beaucoup plus encore, mais pour moins aussi.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
Et dire qu'il te fallait partir pour y croire. Et dire que je suis accouru sans espoir.
Mais finalement tu me mens lorsque tu meurs au pays des dormants juste avant la grande peur,
enchâssée de fantômes au cœur des nuitées, chamaillant l'idylle libertine, ô ma chère dulcinée.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
Ton cœur s'ensommeille loin de moi, je l'ai reconnu, écrin sensuel au corps délicat, mon inconnue.
Sais-tu que tu n'es plus qu'un lointain souvenir qui de brefs cauchemars en petites folies transpirent
quelques odes de joies au sépulcre doux-amer. Je te vois perdue sans repère à scruter les litanies de la mer.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
     Dans un silence essoufflé et fourbu, tu me donnes la main et j'effleure ta bouche d'un doigt qui écrit demain.
J'implore silencieux pour que surgisse de ce flot indécis, le carillon d'une rencontre d'avant le temps de l'oubli.
Sur le chemin du retour luit un regard un peu en retard qui vient frapper à la porte de la fuite, c'était hier, si tard.
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
J'ouvre mes bras et serre un ange paré de perce-neiges qui m'offre une longue brassée de florilèges,
enlacés que nous sommes, au firmament d'une vie, cymbales d'amour pour duo étonnant, oh chérie !
Des larmes coulent sur tes joues au ton cardinal et mon cœur en liesse te convie à l'abbatiale !
 
Fille du vent, lorsque tu reviendras
Ma douce liberté, le monde revivra.
 
Et cela fait tant de moissons, qu'ensemble à l'unisson, et cela fait tout autant, que nous deux, nous nous aimons,
pour un oui, pour un non, parfois un peut-être et qui sait encore combien de soirées champêtres
dessineront les contours frais d’un vieil amour qui se décline toujours au silence du premier jour.
 
Fille du vent, tu m'es revenue
  Ma douce liberté, le monde s'est tu.
Seawulf
Seawulf

Messages : 138
Date d'inscription : 20/03/2021

https://www.seawulf-proesie.com/

Revenir en haut Aller en bas

Partager cet article sur : reddit

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum