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"Pax Americana", le rêve brisé des femmes ! (Afghanistan War)
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18082021
"Pax Americana", le rêve brisé des femmes ! (Afghanistan War)
« Que Dieu détruise les talibans et mette fin à leurs guerres.
Ils ont fait des femmes afghanes des veuves et des putes. » Landay (Cercle littéraire Mirman Baheer / Kabul)
“Les serviteurs du Tout Miséricordieux
sont ceux qui marchent humblement sur terre
et qui, lorsque des ignorants s'adressent à eux,
disent: "Paix".” Coran 25, 63
Photo DR (2008)
Accalmie. Chaos.
Qu’en dites-vous
vous qui êtes dans les limbes ?
Un bleu éthéré
vous couvre
vous qui marchez
à l’abri des regards.
Sensualité emmitouflée - mise en berne -
et la brise qui se fiche éperdument
et avec désinvolture des préceptes en vigueur
suggère mieux que la nudité
votre corps perché sur des talons hauts.
Le temps qu’il fait
n’est-il pas dans la main du prophète ?
Eitadullah, Najib…
des hommes à la barbe
longue et caressante
vous surveillent
vous et tant d’autres
jusques et y compris les extrémités
de vos corps
des fois que le henné
de vos doigts
soit complice
de quelques intentions
inappropriées !
Que ne fait-on pas dire à Allah !
(Ministère du Vice et de la Vertu)
Vous qui allez
et êtes vues par tout le monde,
mais reconnue par personne
votre cœur est votre école.
La peur, hélas, votre horizon.
Et vous marchez derrière ou devant un mur
vernaculaire. Que vous aimeriez franchir,
porte à ouvrir que vous souhaitez irénique !
Je ne connais pas votre prénom
encore moins votre nom
je vous nomme,
pardonnez-moi,
Malalaï, Soraya ou Noor.
Vos « geôliers invisibles »
savent tout cela est plus encore
semi-vrai semi-faux
Qu’importe…
Ils sont les gardiens d’une tradition
anachronique.
("Taliban, tu m'interdis d'aller à l'école.
Je ne deviendrai jamais médecin.
Pense à une chose : un jour tu tomberas malade." Landay Cercle Mirman Baheer)
Je fais un rêve étrange.
Je vous imagine gymnique
dansante, amusante…
Légère comme un cerf-volant
vêtue de couleurs vives.
Et je prendrai votre voile
(si vous en êtes d’accord)
pour mieux vous regarder
pour mieux vous respirer
pour découvrir votre sourire.
Je dirai de la poésie
des landays, des ghazals
pour enchanter votre féminité.
(« C’est moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
Libre je suis sortie de terre, libre je mourrai. » Ibrahim Safa)
Vos enfants sont la douceur de l’instant
au monde de votre longanimité.
Vous leur apprenez la douceur des mots
et des gestes avec Hafiz et Saadi…
Mais le monde inquiète les enfants
il est vaste et incertain
violent et dystopique
ici, les armes y parlent trop souvent !
Les belles choses n’y sont pas dicibles
immédiatement. Et les enfants
détournent le regard.
Les femmes vivent de craintes
la vie peut s’échapper si vite
et comme les pins himalayens
un stress hydrique, armillaire
les ronge. Enfoui en elles
et dissimulé par le voile
par la poussière
par les murs d’algarades
(dissensions mortelles)
« aiguilles dorées », elles se dressent,
au pays de la burqa
habillées de silence
où leurs jolis yeux émeraude
se meurent trop vite
dans l’ombre
de tant d’obscurité !
Ils ont fait des femmes afghanes des veuves et des putes. » Landay (Cercle littéraire Mirman Baheer / Kabul)
“Les serviteurs du Tout Miséricordieux
sont ceux qui marchent humblement sur terre
et qui, lorsque des ignorants s'adressent à eux,
disent: "Paix".” Coran 25, 63
Photo DR (2008)
Accalmie. Chaos.
Qu’en dites-vous
vous qui êtes dans les limbes ?
Un bleu éthéré
vous couvre
vous qui marchez
à l’abri des regards.
Sensualité emmitouflée - mise en berne -
et la brise qui se fiche éperdument
et avec désinvolture des préceptes en vigueur
suggère mieux que la nudité
votre corps perché sur des talons hauts.
Le temps qu’il fait
n’est-il pas dans la main du prophète ?
Eitadullah, Najib…
des hommes à la barbe
longue et caressante
vous surveillent
vous et tant d’autres
jusques et y compris les extrémités
de vos corps
des fois que le henné
de vos doigts
soit complice
de quelques intentions
inappropriées !
Que ne fait-on pas dire à Allah !
(Ministère du Vice et de la Vertu)
Vous qui allez
et êtes vues par tout le monde,
mais reconnue par personne
votre cœur est votre école.
La peur, hélas, votre horizon.
Et vous marchez derrière ou devant un mur
vernaculaire. Que vous aimeriez franchir,
porte à ouvrir que vous souhaitez irénique !
Je ne connais pas votre prénom
encore moins votre nom
je vous nomme,
pardonnez-moi,
Malalaï, Soraya ou Noor.
Vos « geôliers invisibles »
savent tout cela est plus encore
semi-vrai semi-faux
Qu’importe…
Ils sont les gardiens d’une tradition
anachronique.
("Taliban, tu m'interdis d'aller à l'école.
Je ne deviendrai jamais médecin.
Pense à une chose : un jour tu tomberas malade." Landay Cercle Mirman Baheer)
Je fais un rêve étrange.
Je vous imagine gymnique
dansante, amusante…
Légère comme un cerf-volant
vêtue de couleurs vives.
Et je prendrai votre voile
(si vous en êtes d’accord)
pour mieux vous regarder
pour mieux vous respirer
pour découvrir votre sourire.
Je dirai de la poésie
des landays, des ghazals
pour enchanter votre féminité.
(« C’est moi, le coquelicot sauvage, libre je vis, libre je fleuris
Libre je suis sortie de terre, libre je mourrai. » Ibrahim Safa)
Vos enfants sont la douceur de l’instant
au monde de votre longanimité.
Vous leur apprenez la douceur des mots
et des gestes avec Hafiz et Saadi…
Mais le monde inquiète les enfants
il est vaste et incertain
violent et dystopique
ici, les armes y parlent trop souvent !
Les belles choses n’y sont pas dicibles
immédiatement. Et les enfants
détournent le regard.
Les femmes vivent de craintes
la vie peut s’échapper si vite
et comme les pins himalayens
un stress hydrique, armillaire
les ronge. Enfoui en elles
et dissimulé par le voile
par la poussière
par les murs d’algarades
(dissensions mortelles)
« aiguilles dorées », elles se dressent,
au pays de la burqa
habillées de silence
où leurs jolis yeux émeraude
se meurent trop vite
dans l’ombre
de tant d’obscurité !
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